Vanter les mérites de la téléprospection offshore sur un site qui en a fait sa spécialité risque de conduire inexorablement tout un chacun à une accusation de subjectivité exacerbée selon le mécanisme, ou plutôt le paradigme de la mère juive : « Mon fils, c’est le plus beau ! ». Mais que se passe-t-il quand cette progéniture est effectivement dotée de caractéristiques esthétiques physiques indéniables ? Trêve de plaisanterie et retour sur une étude comparative intéressante.

Téléprospection offshore Vs Free-lance : la question des coûts

Il est fort probable qu’à niveau de production égale (même nombre d’heures, mêmes fréquences d’appels) et de prestation générale identique (c’est-à-dire qu’il faut inclure le Management, la possibilité d’écoute, le reporting, le suivi), la téléprospectrice en free-lance risque de vous coûter plus cher qu’une TA en téléprospection offshore. Je dis + 1 pour la téléprospection offshore.

Le professionnalisme et la qualité du travail

Le syndrome de la mère juive a aussi ses limites. Il serait malhonnête de persister à croire que la qualité de prestation de la TA en téléprospection offshore sera la même que celle fournie par les téléprospectrices en free-lance : un accent parfaitement français (encore heureux), une connaissance du contexte et de la culture locale, des compétences acquises, de par le profil qui se retrouve chez elles, durant les années de salariat (voir à ce sujet notre précédent article évoquant le sujet des femmes). Plussoiement pour la téléprospectrice free-lance : + 1.

La fidélité

Attention terrain sensible. Que ce soit le turn-over existant chez certains centres d’appels offshore ou la concurrence professionnelle présente dans ces mêmes régions poussant les téléprospectrices offshore à changer facilement de centre d’appels dès lors que le salaire est meilleur chez le call-center d’en face, toujours est-il que la fidélisation des TA sur les postes de travail est une affaire compliquée à gérer. Côté téléprospectrice free-lance, nous manquons de données, mais le fait que cette dernière soit liée par un contrat de mission avec l’entreprise commanditaire (bon de commande, avec engagement, etc) laisse à croire à une relative fidélité de la TA en free-lance. Et qui dit fidélité à une société dit montée progressive de l’efficacité de la TA grâce notamment à une meilleure connaissance des produits et à un argumentaire et discours autrement plus fluides. + 1 pour la TA free-lance.

La souplesse et la flexibilité

Cela dépendra de la personnalité de la TA free-lance pour pouvoir comparer les deux, mais il est probable que la TA en téléprospection offshore sera plus disponible en termes d’horaires et d’acceptation de travail le samedi par exemple. En effet, un centre d’appels offshore propose parfois à ses TA de travailler le samedi matin lorsque le besoin s’en fait ressentir. Des primes sont à la clé évidemment. Le contexte français (plutôt protecteur des travailleurs dirons-nous) laisse donc croire que la TA en free-lance pourrait être moins encline à exercer le samedi par exemple. Donc un + 1 pour la téléprospection offshore.Match nul, prolongation. Pour les départager, les tirs aux buts. Cela consiste à pondérer chaque rubrique (coûts, professionnalisme, etc…).Nous connaissant, on peut d’ores-et-déjà tabler sur une forte pondération du critère de « Coûts » et une victoire de la téléprospection offshore.Et par la même, « Coût » de sifflet final.